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ville de vanves - Page 103

  • GRACE AU LYCEE MICHELET, VANVES AUX ORIGINES DU RUBGY FRANCAIS

    Le match entre la France et l’Afrique du Sud ce soir, dans le cadre de la Coupe du Monde de Rugby, donne l’occasion au blog de rappeler que le lycée Michelet a été à l’origine du premier club universitaire de rugby. Ce lycée dit « Jardin » a été l’un des premiers établissements à disposer d’une piscine à eau courante en plein air en 1881 qui témoigne alors du passage de l’instruction calquée sur le modèle militaire à celle qui repose sur la pratique des sports. Il deviendra l’un de berceaux de l’éducation physique, en étant l’un des premiers établissements scolaires français à avoir une association sportive interne (Union atlhétic du Lycée Michelet) en 1890, affiliée à l’USFSA, créée par Georges de Saint Clair et Pierre de Coubertin, où l’on pratiquait de nombreux sports comme l’équitation, la course à pied, le lawn tennis et même le rugby

    Il se disputera la paternité du premier match de rugby joué dans un établissement scolaire avec Lakanal, en 1880, dénommé alors Foot-Ball rugby. Des élèves avaient joué au bois de Boulogne avec une équipe de rugby créée par des tailleurs anglais installés à Paris depuis 1877. Ils ont demandé de créer une équipe de rugby au proviseur et au père de l’un d’entre eux, Fernand Allemand, d’être leur entraîneur, et ont commencé à jouer dans un championnat scolaire en 1890 où ils rencontraient les équipes de Lakanal

    Ils ont été à l’origine du Sporting Club de Vaugirard fondé en 1897 parce que Fernand Allemand et Gaston-François Sigrand avaient loué un  terrain de la rue Fouchier Lepelletier (à Issy les Moulineaux) pour s’entraîner, et de la création des premières classes préparatoires «pourvoyeuses de gabarît plus matûres pour la compétition ».   Ils s’y sont retrouvés jusqu’en 1906 qui est une année à marquer d’une pierre blanche, car des anciens du lycée, ont joué au 1er match international de rugby en France, France-Angleterre, un certain 27 Mars 1906. Le lycée Michelet comptait alors, entre 4 et 7 équipes de rugby. Mais la guerre de 1914-1918 a décimé tout ce groupe de passionnés dont les survivants ont créé un nouveau club aux Buttes Chaumont, le club Bergére, puis, ils se sont alliés à l’Olympique de Pantin en 1919 avant de rejoindre le RedStar Olympique de Saint Ouen en 1926 qui a vu des joueurs comme Rimet, président de la FIFA et de la FFB.

    Les équipes de rubgy à Michelet, dans les années 1950/1960, ont passer des personnalités comme Jean Claude Shermann qui a découvert le virus du Sida, le professeur Wassermann, spécialiste des grands brulés,  Gilles Lefebvre, patron de l’Obstétrique à la Salpétriére, Jean Glavany, ancien ministre qui était alors talonneur et demi d’ouverture, des joueurs comme Portault, Jean Pierre Decrae qui a participé à la première tournée de l’équipe de France en Afrique du Sud avant le boycott provoqué par l’aparthied, Michel Bagarelli…. «Il existait une tradiiion du rugby à Michelet grâce à de grands enseignants. C’était à l’époque, le lycée phare en Ile de France qui damait le pion à Lakanal. Cec lycée deSceaux l’emportait souvent lorsdes finale, mais c’était nous les meilleurs » témoignait Jean Michel Glavany à l’auteur du Blog. Mais il y avait une explication : « Michelet n’avait pas d’avant lourd et costaud. Mais ces joueurs jouaient plus subtilement » selon Jean Bourgeois, ex-élève de Michelet, professeur d’éducation physique qui a marqué des générations d’élèves qui ont découvert et joué au rugby grâce à lui.

    A cette époque, il y avait 7 équipes entre100 et 150 élèves qui s’entrainaient et jouaient au rugby, les plus anciens aidant les plus jeunes. Michelet a même été l’un des premiers établissements  à faire des échanges rubystiques avec l’étranger : « Nous avons joué contre deux collèges huppés de Londres, Marlowet Hampstead. Tout simplement, parce que joueur en 1ére division, lorsque je rencontrais des équipes étrangéres, je m’arrangeais pour créer des liens avec mes collégues étrangers » témoignait il auprés de l’auteur du blog lors de son départ à la retraite. « Nous avons joué contre des gallois du Newbridge collége, car son principal était dans l’équipe adverse que je rencontrais en 1ére division » auquel a succédé Pontypool où des générations de rugbymans de Michelet, ont séjourné. Et tous s’en souviennent encore, émus et fier grâce à ce prof d’EPS disparu aujourd’hui. Aujourd’hui, les Servals créé par des anciens de Michelet, perpértuent la tradition rugby de Michelet en s’entrainant et en jouant sur ses terrains

  • EST-IL JUDICIEUX D’AMENAGER DES AIRES DE JEUX SPORTIVES A PROXIMITE DU PERIPH A VANVES

    La question mérite d’être posée à l’occasion de la Journée de la qualité de l’air, tant pour le terrain de basket et le Fun Park que la construction d’un foyer pour jeunes travailleurs porte brancion. Voilà quelques jours , Jean-Baptiste Renard, Directeur de recherche laboratoire LPC2E au CNRS, a présenté une analyse inédite de 5 années de mesures du taux de particules fines (PM2.5) à Paris et dans sa proche banlieue, à partir des données du réseau de capteurs Pollutrack qui montre que un périmétre de 500 m de chaque côté du Périph avec des valeurs qui tournent autour de 20 à 30µg/m3 alors que la moyenne est de 15µg/m3 en agglomération parisienne, soit déjà trois fois la recommandation de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé).

    L’association Respire ne cache pas que construire des logements au-dessus du Périph, comme ce foyer de jeunes travailleurs de Woodeum, porte Brancion, aura des conséquences sur la santé des résidents, tout comme la présence de tous ces équipements sportifs le long du Périph, comme à Vanves avec son aire de basket alors que la plupart des professionnels de santé  conseillent d’éviter de l’exercice physique dans les zones polluées et les pics de pollution

    Pendant 5 ans, environ 500 capteurs mobiles du réseau Pollutrack installés sur le toit des véhicules électriques de livraison de Geopost/DPD, ont effectué des mesures des PM2.5 contenues dans l’air de Paris et de sa proche banlieue 24h/24, 7jours/7. Pour la première fois, ces mesures ont été passées au crible par le CNRS qui a pu mettre en évidence la concentration en masse (et en nombre) des particules fines PM2.5 dans Paris et sa proche banlieue. Cette analyse qui porte sur la période 2018-2022 a permis de diviser Paris en une centaine de carré de 1 km2 de surface pour mettre en évidence les grandes tendances de la pollution moyenne locale :

    - La pollution moyenne en PM2.5 est de l’ordre de 15 µg/m3, soit 3 fois la recommandation annuelle de l’OMS.

    - La pollution est globalement plus élevée dans le nord-est de Paris que dans le sud-ouest, du fait de la combinaison de la direction des vents dominants (sud ouest), des sources locales et de la topographie de la ville avec un nombre important de rues canyons, c’est-à-dire étroite où l’air polluée entre et ne sort pas, contrairement aux grandes avenues.  «A cause de l’anticyclone dont ont bénéficié les parisiens au début de la semaine, tout l’Est de Paris était dans le rouge car il suscite la pollution» constatait Jean Baptiste Renard qui mettait en avant la notion «d’espace d’air » qui devrait inciter les urbanistes  à favoriser la circulation de l’air comme aux USA où la disposition des immeubles favorisent l’effet «venturi».  

     - Les valeurs les plus élevées sont détectées autour du Périphérique Est, avec 20 µg/m3, de la porte d’Orléans à la porte de Clignancourt, avec un point noir à Bercy (30 µg/m3) sachant que la zone polluée s’étend de 500 m de chaque côté du Périph.

    - Un autre indicateur essentiel est le nombre de jours de dépassement du seuil de 15 µg/m3, valeur journalière recommandée par l‘OMS. Pour Paris, la moyenne est d’environ 125 jours par an, en bon accord avec les mesures d’Airparif, avec des valeurs comprises 100 et 220 jours. Les valeurs les plus élevées sont encore une fois pour le Périphérique Est.

    «Ces résultats montrent la nécessité de réduire le plus possible les sources locales de pollution, et d’améliorer les moyens de prévention et d’information de la population aux épisodes de pollution aux PM2.5 » a-t-il conclu.

    D’autant plus, comme l’a montré le Dr Pierre Souvet, Président de l’Association France Environnement Santé (ASEF) ils ont un impact sanitaire : «Le fardeau sanitaire de la pollution de l'air est considérable avec des chiffres de mortalité variant entre 48000 et 97 000 décès par an en France selon les sources. Les pathologies cardio neuro vasculaires, neuro dégénératives, pulmonaires, cancers , atteinte de la grossesse et diabète sont aujourd’hui connus. Des études plus récentes montrent également les liens avec la maladie d'Alzheimer ou les troubles de la fonction cognitive notamment chez les enfants exposés, mais aussi atteinte oculaire, liens avec l'antibiorésistance …» analysait-il.

    Heureusement, les franciliens ont une forte conscience du problème puisque plus 1 sur 2 (54%) considère que la qualité du lieu où ils vivent, est mauvais selon un sondage Kantar  réalisé à l’initiative de l’association Respire. Les ¾ de parents de jeunes enfants se disent inquiets car les nourrissons et jeunes enfants sont plus vulnérables à la pollution de l’air. Ils sont environ 60% à imputer l’asthme et les infections des voies respiratoires et sinus à la pollution de l’air. « Les Français ont une forte conscience du problème et sont prêts à faire des efforts. Il est donc maintenant capital de leur donner les bons repères pour qu’ils agissent de manière efficace en s’attaquant à la vraie source du problème. C’est donc aussi à l’Etat de donner la bonne impulsion politique pour favoriser cette action» explique Tony Renucci, Directeur général de l’association Respire

  • CLOS MONTHOLON : QUELQUES COMMERCES AU BOUT DU BOUT DU DESERT DES TARTARES DE VANVES

    Après une présentation rapide de l’état d’avancement du chantier de la gare du Grand Paris Express entre Clamart et Vanves effectué par des représentants de la société du Grand Paris, lors de la réunion publique du quartier des Hauts de Vanves mardi dernier, la municipalité a fait le point sur l’aménagement du quartier du clos Montholon, et sur ce triangle entre la rue du clos Montholon, les avenues de la Paix et Général de Gaulle. « Vous pensez bien que cet aménagement a nécessité beaucoup d’anticipation, avec une notion de quartier de gare bien en tête » a déclaré d’emblée le maire adjoint  avec une certaine suffisance  en s’adressant à « tous ceux qui pense qu’on fait cela au doigt mouillé ! »

    Tout cela pour expliquer que «depuis deux ans, les riverains ont subi des chantiers de génie civil. Maintenant beaucoup de chantiers s’effectuent à l’intérieur avec les promoteurs-constructeurs et leurs sous-traiants, à l’extérieur avec les deux intercommunalités pour l’aménagement de ce quartier » en donnant plusieurs exemple. : la rue du Clos Montholon sera en sens interdit dans le sens de la descente, en zone « 30 » avec une piste cyclable, un élargissement des trottoirs qui seront végétalisés, avec des places de stationnement maintenues. L’avenue du Général de Gaulle devrait garder son aspect actuel en étant un peu végétalisé, avec un réaménagement du terminus du bus 59 avec quelques suppressions de place de stationnement, sachant que là, le pilote est le département et le maître d‘œuvre, GPSO

    Il est prévu sur la pointe face à la voie ferrée où avait été installé une immense chaise bleue lors du ripage de la dalle de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart en Août 2017, et sa future entrée sous verrière, l’aménagement de 150 à 200 logements avec des commerces sur 100 m2. « Il n’y a eu aucune préemption. Ce projet devrait bientôt sortir de terre » a-t-il conclu.

    Il n’en reste pas moins que cet aménagement de ce quartier de gare qui a fait l’objet d’un article dans le Monde voilà deux semaines, est une occasion manquée. La municipalité a laissée agir promoteurs/constructeurs d’un côté, et particuliers de l’autre, considérant que ce sont des affaires privées dans lequel la ville n’a pas à s’immiscer tant que les règles du PLU sont respectées.

    Il n’empêche que si la ville avait arrêté un schéma directeur d’aménagement, elle aurait pu faire financer un groupe scolaire et des aménagements comme une placette, un espace vert par ses promoteurs/constructeurs en leur imposant au rez-de-chaussée des immeubles, des commerces, qui auraient  été mieux répartis dans le quartier le long de la rue du Clos Motholon ou avenue de la Paix, qu’à ce bout de Vanves face à un quartier de gare commerçant de Clamart.